C'est par un beau week-end d'été que la bloggeuse Trail&CO se rendit dans les Pyrénées Orientales pour une nouvelle aventure : le Pic du Canigou, perché à 2786 m. Accompagnée de deux amies à elle, Coco et Céline, les trois jeunes femmes tenteront de braver tous les dangers pour venir à bout des 2500 m de dénivelé positif : traversée périlleuse de torrent, tête à tête avec les vaches des Pyrénées, désescalade d'une immense cheminée rocheuse, lutte nocturne et psychologique contre les ronfleurs et la terrible ascension jusqu'au sommet... avec pour équipement des sacs à dos de 9 à 12 kg, et seulement trois jours pour relever le défi : faire le tour et le sommet du Canigou.
Chapitre 1 : une ascension éprouvante
Les trois jeunes aventurières atteignirent Prades le vendredi en début d'après-midi. La chaleur était insoutenable, qu'une envie les titillait : monter en altitude pour s'affranchir des températures extrêmes du bord de mer. Mais elles ne savaient pas ce qui les attendait : une longue et éprouvante ascension pour atteindre le refuge des Cortalets à 2150 m.
Après une petite partie de 4x4 en Clio pour rejoindre le parking situé au-dessus du col des Millières, l'appel des ventres les obligea à faire une halte pique-nique avant de démarrer leur périple. Comme il était déjà apaisant d'être ici, loin de l'enfer de la ville ! Et puis ce fut le moment d'enfiler les sacs à dos... moment qui rappelait à nos trois randonneuses qu'elles n'étaient pas venues ici pour se reposer, mais bien pour transpirer.
Un sentier plus large et beaucoup moins pentu a ensuite pris la relève, et menait doucement les filles jusqu'au refuge. Le panorama était déjà superbe, la végétation, verdoyante et fleurie, apaisait les esprits et redonnait du baume au coeur. Et puis, après 4h30 d'effort, les Cortalets étaient là, juste devant elles comme une oasis au milieu d'un désert.
Un endroit charmant, au pied du Pic du Canigou, près d'un lac, avec vue sur la vallée. Mais la nuitée à 19 euros avec douche chaude était un peu trop cher, sans compter que l'accueil n'a pas été des plus aimables et qu'aucune cuisine n'était à disposition des randonneurs ne voulant pas prendre de demi-pension. La soirée fut tout de même un bon moment partagé, entre les filles, mais également avec les autres randonneurs de passage. Ainsi, Fanny a pu profiter d'un morceau de fromage en échange d'autres victuailles :-)
Chapitre 2 : le sommet tant convoité
Au petit matin, le vent soufflait fort sur le refuge des Cortalets. Il était temps de se préparer pour l'ascension du Pic du Canigou. Un petit-déjeuner pris au chaud à l'intérieur, et les filles se mirent vite en route.
Après quelques heures d'effort, la table d'orientation et la si célèbre croix du Canigou apparaissent... Quel spectacle à 2784 m ! Mais un spectacle en plein air puisque le vent soufflait très fort, il était impossible de s'éterniser là-haut...
La suite du parcours jusqu'au second refuge était fort agréable, en descente, avec une succession de petits ruisseaux à traverser, dans des alpages d'abord, puis en sous bois ensuite.
Et puis, comme à chaque fin de journée, l'arrivée tant attendue au refuge... Le refuge de Mariailles était un très bel endroit, situé dans un cadre superbe, et tenu par une équipe fort sympathique ! Les filles s'y sentirent tout de suite à leur aise, surtout après une journée pareille ! Un thé glacé maison suivi d'une douche revigorèrent les trois jeunes femmes.
Coco et Céline s'endormirent très vite, mais Fanny se releva, faute de trouver le sommeil, pour aller regarder le coucher de soleil. Ce fut, malgré la fatigue, une nuit mouvementée et fortement animée par les ronfleurs...
Chapitre 3 : le retour à la civilisation

Ce fut la dernière descente, un peu douloureuse pour les articulations, mais très plaisante au milieu de la verdure. Une petite halte au bord d'une rivière eu permis de rafraîchir les gambettes de nos trois valeureuses randonneuses.
Et puis ce fut la fin... la fin de trois belles journées d'effort dans un cadre exceptionnel agrémentées de belles rencontres et de partage. Une aventure qui restera à jamais graver dans les mémoires...
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